top of page

Les  personnes sélectionnées pour cette étude étaient des personnes francophones travaillant à temps plein dans un environnement autorisant les chiens sur le lieu de travail.

  • 201 questionnaires ont été entièrement complétés sur les 266 questionnaires soumis, ce qui équivaut à un taux de réponse correct de 75,5%. 

​

  • 141 entreprises de 29 secteurs d'activité différents ont ainsi pu être dénombrées. Seulement 27 participants travaillent dans un secteur en relation avec les animaux, soit environ 13% des participants. 

​

  • L'échantillon est composé de 161 femmes (80,6%) et de 39 hommes (19,4%) entre 19 et 68 ans. La moyenne d'âge est de 38,42 ans.

​

  • 190 participants déclarent avoir un chien et 159 d'entre eux les amènent au travail, ce qui représente 79,1% de l'échantillon. 

​

  • La majorité des participants travaillent en France (92,5%) et en particulier en région parisienne (28,9%)

Résultats PRINCIPAUX

Composition de l'echantillon

MESURES 

Dans cette étude nous avons utilisé 4 échelles de mesure : 

​

  • La "Pet Attitude Scale" (Templer et al., 1981), permettant de mesurer l'attitude générale envers les animaux de compagnie

​

  • PHQ-15 (Spitzer et al., 1994), permettant de mesurer la santé physique générale

​

  • Le questionnaire ERI (Siegrist et al., 2012), permettant de mesurer l'écart perçu entre les efforts perçus de l'employé et ses récompenses au travail 

​

  • Copenhagen Burnout Inventory (Kristensen et al., 2005) permettant de mesurer le niveau de burnout. 

​

Nous avons également ajouté des questions générales et des questions permettant de mesurer la fréquence et la nature des expositions aux chiens sur le lieu de travail. 

résultats 

  • 80,1% de l'échantillon pense que la présence des chiens au travail a un impact positif, 13,4% pensent que cet impact est neutre et 6,5% pensent que cet impact est négatif.

​

  • 94,5% des participants sont propriétaires d'au moins un chien et 79,1% des participants l'emmène leur chien au travail.

​

  • La valeur moyenne du Pet Attitude Score est de 85,34 sur 126, ce qui signifie que la majorité des participants ont une attitude positive envers les chiens. 

​

  • En moyenne, ceux qui emmènent leur chien au travail sont en présence de leur chien 6,58 heures par jour. Ils interagissent en moyenne 15,31 fois. Le temps total moyen d'interaction par jour est de 1,92 heures

​

  • D'après nos résultats, seul le nombre d'interaction par jour est significativement corrélé à l'état de santé physique général et au niveau de burnout. Le nombre d'interactions par jour est associé positivement à l'état de santé physique général et négativement au niveau de burnout. 

​

  • Les analyses statistiques réalisées ne permettent pas de mettre en évidence le fait que la présence des chiens au travail à un effet modérateur entre les facteurs de stress et le niveau de burnout. 

​

  • Quand le "Pet Attitude Score" est faible, il n'y a pas de corrélation entre la présence des chiens au travail et le niveau de burnout. Cela suggère donc qu'une personne avec une attitude peu ou pas favorable au chien n'aura pas un niveau de burnout plus élevé à cause de la présence du chien.

​

  • Quand le "Pet Attitude Score" est élevé, on observe une corrélation inverse entre le nombre d’interaction et le niveau de burnout. 

​

  • Un nombre élevé d'interactions par jour avec un chien est associé à une réduction du niveau de burnout. Cela est également associé à un diminution de l'état de santé physique général. 

​

au regard de la recherche dans le domaine  ..

  • Les propriétaires d'animaux de compagnie avec un "Pet Attitude Score" élevé sont plus stables émotionnellement (Morovati et al., 2008)

  • Les propriétaires d'animaux de compagnie ont un plus fort bien-être perçu (Matchock, 2015).

  •  On constate un pic d’ocytocine chez les propriétaires de chiens 1 à 5 minutes après avoir interagit avec leur animal (Handlin et al., 2011). L'ocytocine, aussi appelée hormone sociale est reconnue pour jouer un rôle majeur dans la formation d'attachement et de liens sociaux. 

​

=> On peut donc suggérer qu'un nombre élevé d'interactions par jour avec un chien est effectivement associé à une réduction du niveau de burnout.

​

  • Posséder un animal de compagnie est associé à des conséquences physiques positives

​

=> Il est impossible de déterminer dans notre s'il y a une relation de cause à effet entre la présence des chiens au travail et l'état de santé physique général perçu. Les précédentes études poussent cependant à penser que plus une personne se sentent mal physiquement, plus elles auront tendance à entrer en interaction avec un animal. 

​

AIDEZ-NOUS A POURSUIVRE !

Le manque de représentativité de notre échantillon ne nous permet pas à ce jour de valider scientifiquement les résultats obtenus. 

​

Nous relançons donc l'étude afin d'obtenir un échantillon représentatif de la population active en France. Cette étude est accessible à TOUTES les personnes actives travaillant sur le territoire français et belge !

​

​

​

Les études réalisées à ce jour dans ce domaine sont des études corrélationnelles basées sur des questionnaires. Cette technique ne permet pas de déterminer une relation de cause à effet entre les variables.

​

Nous souhaiterions réaliser une des premières études expérimentales au monde sur le thème du Dogs At Work. 

​

Pour cela nous avons besoin de la collaboration d'entreprises autorisant la présence des chiens sur le lieu de travail. Les modalités techniques de l'expérience peuvent être définies en fonction des contraintes de travail. 

​

Alors n'hésitez pas à nous contacter !

​

bottom of page